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Le Prana, l’air, l’eau, les aliments…

Prana

On a tendance à assimiler le Prana à l’air qu’on respire. Cette assimilation rapide peut s’expliquer par le fait que l’air est l’élément le plus immédiatement indispensable à la vie. 

Le mot Prana désigne effectivement l’énergie vitale universelle, qui de ce fait est présente dans tout le vivant. Le Prana se trouve partout. Sans Prana, pas de vie. Peu de Prana implique donc peu de vitalité.

Le Prana provient des énergies et des éléments naturels : soleil et autres énergies cosmiques, telluriques, mouvements de grandes masses d’eau, telles que les océans, végétation environnante. Il doit circuler librement, condition indispensable à son maintien. On devine ici que la pollution entrave cette libre circulation. Les déchets, même minuscules, viennent enrober et emprisonner le Prana. Il est par conséquent plus ou moins dense selon les énergies environnantes…

 

Le Prana de l'air

En Yoga, le mot Prana désigne aussi une des énergies appelées Vayu, sans doute la plus importante d’entre elles. On situe d’ailleurs ce Vayu au niveau des poumons, même si, comme on l’a vu, le Prana dépasse largement le plan de la respiration. Il convient d’ailleurs de préciser que le souffle n’est pas que pneumatique. Il est aussi énergétique et c’est bien de cela qu’il est question lorsqu’on parle de Prana Vayu.

Ce souffle énergétique existe au stade prénatal (nous respirons, sans air, bien sûr, dans le ventre de notre mère), puis devient secondaire après la naissance. Le Yoga développe ce souffle subtil, qui permet de s’user moins vite, mais aussi de percevoir la réalité de façon moins grossière, plus subtile, donc. C’est grâce à ce souffle énergétique que certains Yogi avancés peuvent rester plus de 24 heures sans respirer d’air ou si peu, ralentissant leur rythme cardiaque et diminuant ainsi leur consommation d’oxygène.

Pour en revenir à une respiration plus habituelle, pensons à l’air, notre toute première nourriture. Dans certains endroits, il regorge de Prana. C’est le cas des lieux sauvages où il circule librement et où les échanges entre les éléments naturels se font sans encombre. Les lieux très aérés, le bord de mer, les forêts sont de grands pourvoyeurs de Prana. Prenons soin de nous immerger dans ces lieux le plus souvent possible !

Même respirer une fleur augmente notre taux de Prana.

 

Le prana de l'eau

Autre élément essentiel concernant le Prana : l’eau !

Certains d’entre vous connaissent certainement le film Water, passionnant documentaire sur l’eau… dans tous ses états ! 

On y expose son étonnant potentiel de mémorisation. En effet, l’eau capte les énergies et les enregistre. Comme l’a expérimenté le chercheur japonais Masuro Emoto, une simple intention, parfois simplement matérialisée par un mot écrit, a la capacité de modifier la structure énergétique de l’eau. 

Une eau que l’on a canalisée pour la porter jusqu’à nos robinets ne suit plus les mouvements de la nature. Elle ne sinue pas selon les courbes naturelles du relief, elle ne caresse pas les roches de la rivière qu’elle crée. Forcée de suivre un itinéraire sans âme, plein d’angles droits, elle se charge de métaux pas toujours très sains et nous arrive dénaturée et donc bien pauvre en Prana !

L’eau que l’on boit a donc, elle aussi, une grande incidence sur notre vitalité et même sur notre santé ! Il existe des systèmes écologiques pour non seulement purifier l’eau, mais aussi pour la redynamiser et tenter de lui rendre ses qualités originelles. Si vous avez la chance de pouvoir boire de l’eau de source non canalisée, appréciez ce rare privilège !

Sans parler de l’immense pouvoir régénérateur des bains de mer ! “Save the oceans” n’est pas un vain slogan!… Sauver les océans pour eux, pour leur faune et leur flore, ou les sauver plus égoïstement pour nous, cela revient au même au fond..

 

Le prana des aliments

Il en va de même de l’eau que l’on boit et des aliments que l’on ingurgite. Au premier plan de leur valeur nutritive revient le Prana, très en relation, on l’imagine, avec la vie de la plante. 

En tête de palmarès, nous trouvons les aliments sauvages, la vie naturelle instinctive des plantes (ou des animaux) restant toujours la meilleure garantie.

Puis viennent les plantes de culture biologique, qui n’auront pas été malmenées par des produits chimiques. Dans cette catégorie, la qualité du Prana est variable, selon la qualité de la culture elle-même, le sol qui l’a accueillie, l’exposition au plein air et au soleil et aussi le soin et l’intention des cultivateurs (en dehors du simple besoin d’en tirer profit).

En dernier lieu, nous trouvons tous les aliments de culture chimique, dont la croissance forcée aura bien peu servi la Vie !

N’oublions pas que même si une analyse révèle le même taux de vitamines dans des plantes poussées à l’engrais chimique que dans des plantes bio ou sauvages, un aliment plein de Prana sera toujours bien plus nourrissant et vitalisant !

Il est donc essentiel de bien choisir vos aliments et de préparer vos repas avec beaucoup d’amour, pour eux, pour vous et pour la vie en général.

Je ne saurai trop vous conseiller un de mes films cultes : Les épices de la passion, (titre original : Como agua para chocolate), film mexicain du réalisateur Alfonso Arau. Un vrai bijou, dans lequel est démontrée de façon très poétique l’importance de l’intention et même du simple sentiment qui nous anime lorsque nous cuisinons !

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