Ce mot féminin signifie geste. Mudra revêt aussi le sens de sceau.
Les Mudra scellent certaines parties du corps afin de modifier l’énergie.
Elles l’activent et la potentialisent, en la développant ou la condensant.
Ce terme générique recouvre des techniques très diverses :
- Les Bandha, ou verrous, tels que :
- Mulabandha (anus)
- Uddiyana Bandha (ventre)
- Jalandhara Bandha (gorge)
- Les gestes de la langue, tels que :
- Khechari Mudra (retournée vers l’arrière, pointe au palais)
- Kaki Mudra (langue en tuyau, qui sort à l’inspire)
- Jiva Bandha (appuyée à la racine des dents supérieures, ou inférieures ou entre les dents)
- Les Drishti ou gestes des yeux, fixations oculaires convergentes ou non, telles que :
- Vama Drishti (à gauche)
- Dakshina Drishti (à droite)
- Madhya Drishti (fixation devant soi, yeux exorbités ou tombants)
- Nasagra Drishti (convergence sur le bout du nez)
- Bhrumadhya Drishti (convergence médiane, horizontale)
- Shambavi Mudra, ou Shambavi Drishti (convergence haute)
- Les Hasta Mudra ou gestes des mains. Il en existe un grand nombre. A titre d’exemple :
- Jnana Mudra (le geste de la sagesse)
- Yoni Mudra (le geste de du sexe féminin)
- Linga Mudra (le geste de du sexe masculin)
- Trikona Mudra (le geste du triangle)
- Les grands gestes, qui impliquent le corps tout entier et rappellent des postures :
- Maha Mudra (le grand geste)
- Viparita Karani Mudra (le geste inversé, ou “demi-chandelle”)
On les pratique de deux manières :
- Comme des adjuvants à d’autres techniques.
C’est le cas des Mudra des mains, des gestes de la langue, des Drishti…
- Comme des techniques à part entière.
C’est le cas des grands gestes tels que Viparita Karani Mudra ou Maha Mudra.
Mais même un Drishti peut être pratiqué per se : exemple de Nasagra Mudra. Un Mudra des mains peut aussi être pratiqué pour lui-même.